Publié le : 24 août 20214 mins de lecture

Atex est le risque d’un environnement explosif dû au mélange de substances inflammables sous forme gazeuse, vapeur ou solide avec l’air. La combustion se propage au mélange pas encore brûlé après allumage. Ces risques dus à la présence d’une atmosphère explosive nécessitent une mise en conformité technique et organisationnelle.

Atex, c’est quoi ?

Ensemble d’atmosphère et d’explosion, ATEX désigne un lieu de travail où il peut y avoir un risque d’explosion. La cause implique la présence de matières inflammables ou combustibles comme du carburant, de la peinture, des solvants et des copeaux de bois. Contrairement à un incendie, une explosion provoquera une combustion presque immédiatement. Elle s’accompagne d’impacts importants qui peuvent avoir des conséquences graves pour les personnes, les biens et l’environnement. Par conséquent, les stratégies de prévention incluent l’action contre la cause profonde du phénomène, à savoir la mise en œuvre du produit. Il est important de retenir que tout produit inflammable, les solides combustibles en poudre tel le bois et la chaleur ou le contact de liquides inflammables avec des surfaces chaudes font partie du risque atex. La source d’inflammation peut être causée par des étincelles ou par l’électricité statique, une des principales sources d’inflammation. Lorsque le risque apparaît, une directive atex, technique et organisationnelle doit être prise au préalable pour éviter la formation d’un environnement explosif, éliminer la source d’incendie et réduire les conséquences d’une explosion. Pour en savoir plus, safengy.fr

La prévention des risques

L’évaluation des risques est la première étape du processus de prévention atex. Le résultat de l’évaluation doit être inscrit dans le document relatif aux explosions qu’est le DRPCE, faisant partie du DUER. L’utilisation d’un logiciel atex facilite la rédaction de ce document dans le cadre des réglementations sur ces atex. Le principe général de la prévention des risques d’explosion est d’abord d’empêcher qu’une explosion ne se produise et, si elle se produit, d’en limiter l’impact. À cette fin, les employeurs doivent mettre en œuvre des mesures techniques et organisationnelles pour empêcher la formation d’un environnement explosif et éliminer les sources d’inflammation. La mise en place de mesures préventives adaptées à des situations de travail spécifiques nécessite une étape d’évaluation de ce risque. Cette étape est cruciale car elle garantit l’efficacité et la pérennité des mesures. Toutes les informations tel l’analyse préliminaire, le plan atex pour la prévention du risque d’explosion et la protection contre les explosions sont rassemblées dans le Document Relatif à la Protection Contre les Explosions ou DRPCE.

Le zonage atex

La première étape de l’évaluation des risques consiste à classifier la zone. Ce classement est réalisé en concertation entre le chef d’agence, son équipe et le bureau de contrôle. Les zones sont toutes classifiées en trois, et selon la nature de combustion. La nature étant du gaz, de la vapeur ou du brouillard de carburant, la première zone nommée Zone 0 classifie les zones sans dangers permanents. Les deux autres, dénommées Zone 1 et Zone 2, désignent les zones à dangers occasionnels et à dangers rares. Pour les combustibles prenants la forme de nuage de poussières, les zones sont nommés Zone 20, Zone 21 et Zone 22, ascendant selon les dangers de la zone. Ce zonage atex fait suite à l’évaluation des sources d’inflammation, y compris la conformité de l’équipement à la zone atex définie et vérifiée par le responsable de l’entreprise. Pour savoir agir en zone ATEX, il faut prévenir et limiter les risques d’explosions en amont en éliminant la cause de l’explosion, organiser le travail et former les salariés en rappelant aux salariés les erreurs à ne pas commettre et les règles à respecter dans les zones ATEX.